mercredi 21 décembre 2011

Rue Saint Dominique



Vue de la rue Saint Dominique (Emile Zola) en direction de la place Confort (place des Jacobins). Cette rue date de la fin du 16ème siècle, percée à l'initiative du Baron des Adrets. L'immeuble situé à droite de l'image du haut, dans l'enclos du couvent des jacobins, a accueilli le roi Charles VIII et la reine Anne de Bretagne en 1495. Il faut imaginer qu'à l'époque, il n'existait pas encore un tel vis à vis. Les immeubles à l'Ouest de la rue, donc à gauche ici, ont été édifiés dans la seconde partie du 17ème siècle.

jeudi 8 décembre 2011

Quais de Saône et Célestins



Nouvelles images des quais de Saône. Les Célestins ont été modifiés grâce à une étude de la chapelle par Michel Pothier, Architecte. En outre, il a été ajouté des bateaux de divers types, dont des plates restituées à partir de la vue de Cleric d'environ 1720 (musée Gadagne). Les plates étaient les bateaux-lavoirs, assez nombreux sur la Saône.

lundi 28 novembre 2011

Rue Ecorcheboeuf




Deux vues de la rue Ecorcheboeuf  (rue du Port du Temple), la première en venant du quai de Saône, la seconde en venant de la place des Jacobins.
La partie Sud de la rue, la plus visible car à l’extérieur de la courbe, a été détruite au 19ème siècle pour permettre l’élargissement de la voie. Cette rue a donc perdu son charme, tout en conservant son obscurité.
Il existe toujours aujourd’hui dans cette rue une entrée de l’ancien Hôtel de la monnaie, qui faisait traboule, au n°19.
Cette entrée a dû voir passer de nombreux lingots d’argent à destination de l’argue qui se trouvait dans le passage qui porte son nom, de l’autre côté de la place des Jacobins. Depuis un Edit de 1672, seules Paris et  Lyon pouvaient transformer des lingots en fil avec leurs argues royales. Néanmoins, il existait un concurrent de taille pour Lyon à Trévoux, l’édit de 1672 ne lui étant pas applicable car Trévoux était alors la capitale de la principauté de la Dombes (source : Dictionnaire historique de Lyon p.65).

lundi 7 novembre 2011

Place des Jacobins




Deux panoramiques de la place des Jacobins. On se trouve juste au débouché de la rue écorche-boeuf (rue du port du Temple). Donc nous avons à droite (image du haut) la rue Confort, au centre la rue Raisin (rue Jean de Tournes) et à gauche (image du bas) la rue Mercière.

samedi 15 octobre 2011

Rue Bellecordière


Deux vues de la rue Bellecordière, à ne pas mélanger avec la rue Bellecordière actuelle qui était à l'époque la rue Bourgchanin. Nous nous situons ici à peu de chose près à la hauteur du 81 rue de la République. En effet, la rue de la République a emprunté pour une portion le tracé de la rue Bellecordière. Ainsi, il existe encore deux immeubles visibles ici, au 81, qui date vraisemblablement de la fin du 17ème siècle, et au 79 de la rue de la République, l'immeuble que l'on voit ici à droite juste après le jardin sur rue. Ce dernier immeuble, qui date de 1672 et qui est donc le plus ancien de toute la rue de la République, abrite aujourd'hui un cinéma. Son rez-de-chaussée et son premier étage ont été détruits, et il a été surélevé d'un niveau. Bref, son statut de doyen de la rue de la République ne l'a pas préservé... Au fond à droite, l'immeuble rose qui fait l'angle avec la rue Confort, avec ses 8 arcs de boutique, était la demeure de Louise Labé.

mercredi 28 septembre 2011

Boucherie de l'Hôtel-Dieu








Nouvelles images de la boucherie de l'Hôtel-Dieu, dont je rappelle qu'elle était autant un lieu de vente qu'un lieu d'abattage. Pour plus de précisions sur ces boucheries, je vous invite à vous reporter au post de janvier dernier. On trouve aux archives la trace de plaintes des sentinelles qui la nuit lors de leurs rondes pouvaient être attaqués par les chiens des bouchers. Sur le quai, à la hauteur de ces boucheries, existait un ponton dit "pont des bouchers" qui leur permettait de jeter les déchets dans le courant du Rhône, pour éviter le pourrissement des restes sur la rive à l'origine d'une odeur pestilentielle.
Cette boucherie se situait sur ce qui est maintenant la rue Childebert, dans sa portion comprise entre les quais du Rhône et la place de la République.

dimanche 18 septembre 2011

Grande rue de l'Hôpital


Je vous invite à vous rendre à mon message de février dernier pour plus d'informations sur cette rue, qui se situait pour la portion visible ici à la hauteur de la place de la République aujourd'hui.
On peut citer les enseignes que l'on voit ici à gauche, du premier au dernier plan : la bonne nouvelle, le ciseau et l'écharpe blanche, le buisson couronné, la Saint Antoine, fleur de lys noire, le pin, la belle étoile, le bien reçu. L'enseigne au dernier plan côté droit était le logis du petit lion d'or.

samedi 10 septembre 2011

Rue des Tripiers




Voilà la rue des Tripiers, ou rue Serpillière, avec dans sa continuité la rue Confort.
Ce qui frappe ici est la taille modeste des immeubles, nombreux à un étage avec greniers.
A droite des deux premières images, et à gauche de la dernière, on trouve l'Hôtel Dieu avec sa chapelle.

Fenêtres


Divers modèles de fenêtres que l'on pouvait rencontrer à Lyon en 1700.
La persistance tardive de l'utilisation du papier huilé est une particularité lyonnaise très bien décrite dans l'article "La fenêtre et le verre à Lyon, aux 17ème et 18ème siècles" de F.R. COTTIN.
Ces papiers huilés devaient théoriquement être changés tous les ans, ce qui était la fonction d'une profession disparue, les chassissiers. Certains panneaux s'ouvraient de bas en haut à l'aide d'une ficelle à la manière d'auvents, procédé décrit au 17ème siècle par Golnitz et Bouchard et que l'on observe sur la peinture "Le sac de Lyon par les calvinistes en 1562" Anonyme, XVIe (musée Gadagne).

dimanche 4 septembre 2011

Voûtes de l'Hôpital


Nous sommes ici dans un secteur dont il ne reste rien et qui est donc méconnaissable. Il s'agit en face du bâtiment des convalescents avec les voûtes dites de l'Hôpital, à droite le décrochement du bastion de Lorette, à gauche le débouché de la rue de la Serpillère ou rue des Tripiers. Le bâtiment des convalescents à été édifié autour de 1660, et a été détruit en 1739 pour permettre le nouvel aménagement des quais du Rhône. Le grand dôme prend aujourd'hui sa place ici, à peu de choses près.
Il existe aux archives municipales un plan au sol de ce secteur d'une grande précision (HCL série Titre de propriété B 670).
Les voûtes de l'Hôpital, qui permettaient de rejoindre le Nord des courtines, avaient sinistre réputation si l'on en croit les archives.

jeudi 14 juillet 2011

Quais de Saône et Célestins



Une vue des quais de Saône avec les Célestins. On aperçoit en arrière plan le clocher des Jacobins et à gauche de l'image le port du temple.
Tout n'est pas encore satisfaisant, en particuliers l'église des Célestins qui devra être modifiée.
Il sera intéressant de travailler sur les bateaux de l'époque pour compléter les images des berges.

dimanche 10 juillet 2011

Chapelle de l'Hotel Dieu


Modélisation de la chapelle de l'Hôtel Dieu. La présence de la rue des Tripiers permettra d'avoir un point de vue assez inédit de la chapelle.

jeudi 7 juillet 2011

Place des Jacobins



Vue de l'église des Jacobins Notre Dame de Confort, et de l'obélisque dressé sur la place pour célébrer le mariage à Lyon d'Henry IV et de Marie de Médicis en 1600.
Cet obélisque, construit en 1604, élevé sur trois marches et à trois faces symbolisait la trinité, et l'inscription de Dieu sur ses faces en 24 langues différentes symbolisait son universalité. Il était avant tout un message politique onze ans après la conversion d'Henry IV et en période de contre-réforme, la trinité restant un concept avant tout catholique.
Le portail latéral de l'église des Jacobins a été achevé autour de 1674 sur les plans de Le Pautre.

lundi 30 mai 2011

Portail de la Confrérie des pénitents du Confalon





Etude réalisée par Michel Pothier, Architecte, du portail d'entrée de la cour des pénitents du Confalon dans laquelle se trouvait leur chapelle. Cet ensemble date du 17ème siècle et se trouvait au chevet de l'église Saint-Bonaventure. Cette étude a pu être réalisée grâce à une médaille visible au médailler du musée des beaux-arts, seule représentation connue de ce portail, outre sa description par Clapasson..

mardi 17 mai 2011

Berges du Rhône et bastion de Lorette




Images prises du bastion de Lorette qui se situait approximativement à la hauteur du grand dôme actuel.
On voit ici clairement les deux chapelles de la porte du pont du Rhône, Saint Esprit et Saint Nicolas.
Le nom donné à ce bastion provenait de la présence des pénitents bleus de Notre Dame de Lorette installés à Lyon en 1658. On voit leur bâtiment à droite sur la seconde image, avec l'amorce d'un mur derrière lequel se trouvait deux cloîtres et une chapelle. La parcelle voisine, au Nord, a été utilisée jusqu'à la fin du 17ème siècle par l'Hôtel Dieu comme cimetière pour les corps non réclamés, ce qui a été à l'origine de multiples plaintes du voisinage en raison de l'odeur que cela engendrait. En effet, les corps à cette époque étaient à peine recouverts de quelques pouces de terre... Ajoutez à cela la présence d'une triperie sur une parcelle un peu plus au Nord, une humidité constante, la proximité de la boucherie de l'Hôtel Dieu avec l'ensemble du bétail provenant du pont de la Guillotière qui passait par là pour atteindre la boucherie, et vous comprendrez que ce secteur de la ville était mal aimé. Une seule enseigne déclarée ici que l'on voit distinctement sur la seconde image : "Le petit Saint Jean du Mont d'Or".

lundi 2 mai 2011

Porte du pont du Rhône



Vue de la rue de la Barre et de la porte du pont du Rhône.
On trouve à gauche la chapelle du Saint Esprit, à droite la chapelle Saint Nicolas et derrière celle-ci le corps de garde. En outre, on aperçoit au dernier plan sur le pont la tour dite de la sentinelle qui comportait une cloche.
La rue de la Barre était une des rues les plus larges de Lyon, mis à part la rue grenette dont la largeur était sans équivalent.

samedi 23 avril 2011

Rue Bourgchanin 2






De nouveau la rue Bourgchanin, mais vue dans la direction du Nord.
On retrouve la chapelle de l'Hôtel-Dieu dans son contexte historique.
A noter que l'entrée principale de l'Hôtel-Dieu sur la place de l'Hôpital, que l'on aperçoit très partiellement ici, n'a pas encore été refaite. Elle sera achevée autour de 1706.

lundi 18 avril 2011

Rue Bourgchanin






Voici les premières images de la rue Bourgchanin (aujourd'hui rue Bellecordière), en direction de la rue de la Barre.
Il reste encore 7 immeubles de cette rue, côté Ouest (donc à droite sur les images).
La modélisation n'est pas totalement terminée, il manque notamment les lanternes.

jeudi 24 mars 2011

Plan en élevation de l'église Saint-Saturnin

Plan réalisé par Michel Pothier, Architecte, en se fondant essentiellement sur une esquisse à la mine de plomb de la fin du 18ème siècle (BM Lyon Ms 5708).
Cette esquisse est la seule représentation trouvée de cette église, détruite à la révolution. Elle se trouvait place Saint-Pierre, au Sud de l'église Saint-Pierre avec son clocher porche.

lundi 21 mars 2011

Sources et enseignes rue Bourgchanin

Planche présentant les sources et enseignes du côté Ouest de la rue Bourgchanin (Bellecordière).
La modélisation permettra de faire un livret comportant des planches pour chaque côté des ilots, avec un rendu en projection parallèle, afin de visualiser de manière simple les sources et les immeubles exigeant des recherches complémentaires. La numérotation adoptée pour les immeubles est celle du Fonds Pointet.

jeudi 24 février 2011

Grande rue de l'Hôpital



Cette rue s'étendait entre la chapelle de l'Hôtel-Dieu, place de l'Hôpital, et la rue Grenette. Elle portait sur son milieu le nom de rue du Puits-Pelu, puis vers le Nord le nom de rue du Palais Grillet, portion qui existe encore aujourd'hui et sur sa fin le nom de rue du Charbon Blanc. Les noms multiples sur les grandes rues peuvent s'expliquer par l'absence de numérotation des immeubles.

dimanche 20 février 2011

Etude du clocher-porche de l'église de l'abbaye de Saint-Pierre






La partie basse de ce porche existe toujours. Cette étude a été réalisée par Michel Pothier, Architecte.

samedi 29 janvier 2011

Ruelle du Tupin Rompu




Il s'agissait d'une des ruelles les plus étroites de l'époque. Elle donnait sur les courtines du Rhône. Sur sa partie Sud (ici à droite), on trouvait plusieurs granges à bois qui ne disparaitront qu'au 18ème siècle. A noter l'ajout de lanternes qui ont été installées à Lyon au nombre de 1000 en 1698. L'ensemble était constitué d'une cage, d'une poulie, d'une console, d'une corde et d'une mèche entourée de suif (AML BB257).